Suite à l'attaque honteuse, ignoble, inhumaine des terroristes du hamas contre des citoyens israéliens la tension est à son plus haut niveau depuis 50 ans dans la région.
Allons-nous vers une nouvelle guerre semblable à la guerre de Kippour en 1973 ?
Pour rappel, la guerre du Kippour, également appelée guerre du Yom Kippour, s'est déroulée en 1973 entre Israël d'un côté et une coalition de pays arabes, principalement l'Égypte et la Syrie, de l'autre. Elle a commencé le 6 octobre 1973, jour de la fête juive du Yom Kippour, lorsque les forces égyptiennes et syriennes ont lancé une attaque surprise contre Israël dans le Sinaï et sur le plateau du Golan. Cette guerre a été déclenchée en grande partie en raison de tensions territoriales et du désir des pays arabes de récupérer des territoires perdus lors de la guerre des Six Jours en 1967.
Est-ce que cette attaque du 7 octobre 2023 peut avoir des conséquences au marché action ?
Les conséquences de la guerre du Kippour sur l'économie mondiale ont été significatives en 1973 sur le marché action :
Choc pétrolier : L'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OAPEC) a imposé un embargo pétrolier contre les pays soutenant Israël, principalement les États-Unis et plusieurs pays européens. Cela a entraîné une flambée des prix du pétrole et des pénuries de carburant, ce qui a eu un impact majeur sur l'économie mondiale. ->Les prix du pétrole ont quadruplé en quelques mois.
Inflation et récession : L'augmentation des prix du pétrole a provoqué une inflation élevée dans de nombreux pays et a contribué à une période de récession économique.
A l'heure ou tout le monde à peur de la récession, je crains que cette nouvelle ne tombe comme une sorte de blackswann et j'appelle tout le monde à la plus grande vigilance sur les marchés. Le prix du baril dépends en grande partie de la géopolitique et si cette zone est déstabilisée ça risque de ne pas allez en faveur d'une baisse des prix. Certe l'équilibre des relations géopolitiques ont changées, mais il est indéniable que le Hamas soit soutenu par une des pays arabes (que je ne citerais pas).
En complément, je dirais que la Russie et l'Arabie saoudite ont décidé de maintenir la réduction de leur production de pétrole jusqu'à la fin de 2023. voir source, rien de nouveau la dessus, mais il peut-être utile de le re-souligner.
L'Arabie saoudite continuera de réduire sa production de 1 million de barils par jour (bpj) pour la période d'octobre à décembre 2023. Cette réduction avait été annoncée en juin lors d'une réunion de l'OPEP + (Organisation des pays producteurs de pétrole, incluant l'Arabie saoudite et des États alliés comme la Russie) et est destinée à soutenir les cours du pétrole. La production saoudienne pour les mois d'octobre, novembre et décembre devrait être d'environ neuf millions de bpj, avec une évaluation mensuelle pour d'éventuelles ajustements.
La Russie a également confirmé sa décision de maintenir la réduction de ses exportations de pétrole de 300 000 barils par jour jusqu'à la fin de l'année. Cette mesure vise à soutenir la stabilité et l'équilibre des marchés pétroliers.
Dernièrement un rapport publié par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), à fait mention d'une révision de la demande globale de pétrole qui devrait continuer d'augmenter jusqu'au moins 2045, à un niveau plus élevé que prévu précédemment (non pricé du coup ?). voir source
L'OPEP prévoit que la demande mondiale de pétrole atteindra 116 millions de barils par jour (mb/j) d'ici 2045, soit une augmentation d'environ 6 mb/j par rapport à une estimation précédente de 2022 (109,8 mb/j).
Le secrétaire général de l'OPEP, Haitham Al Ghais, a souligné que le monde continuera à avoir besoin d'énergie supplémentaire dans les décennies à venir.
La croissance de la demande de pétrole sera principalement tirée par les pays non membres de l'OCDE, avec l'Inde en tant que principal moteur, tandis que la demande déclinera à partir de 2025 dans la zone OCDE.
L'OPEP prévoit une augmentation de 16,5% de la demande de pétrole d'ici 2045 par rapport à 2022.
Les investissements nécessaires pour répondre à cette demande de pétrole d'ici 2045 sont estimés à 14 000 milliards de dollars, soit une moyenne d'environ 610 milliards de dollars par an.
L'OPEP s'oppose aux appels à arrêter les investissements dans de nouveaux projets pétroliers, affirmant que de telles mesures pourraient entraîner des perturbations énergétiques et économiques.
On à donc un joli contraste entre d'une part une baisse de la production court terme et d'autre part une hausse de la demande moyen-long terme. Avec en prime un conflit dans une zone stratégique pouvant perturber la géopolitique du Moyen-Orients.
Se n'est que mon avis, pas un conseil en investissement, mais j'invite à la prudence. L'évènement n'a PAS ETE PRICE car les marchés étaient fermés !
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